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 Don't Touch ! [libre]

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Gretchen R.
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Gretchen R.


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MessageSujet: Don't Touch ! [libre]   Don't Touch ! [libre] I_icon_minitimeSam 12 Sep - 22:06

    Don't Touch !

    [LIBRE]


    (Vous n'êtes pas obligé de tout lire pour ceux qui ne veulent pas, le dernier paragraphe suffit Wink)

    Seule, ses cheveux noirs passant devant ses yeux. Des yeux gris, maquillés fortement de noir. Des lèvres d'un noir encre. Un haut simple, noir aux manches courtes. On voyait apparaître sur son épaule un tatouage en forme de coeur... Un tatouage ? Non. C'était une cicatrice. Une grosse jupe noire style gothique, suivit de collants rayés noirs et rouges. Des bottes noires, en cuire et fermées par des lacets plus des boucles. Cette jeune fille avait un style genre gothique voir métal ou hard-rock. Mais une chose n'allait pas. La tristesse dans ses yeux. Son teint pâle. Cette fille n'avait rien de normal. Cette cicatrice le prouvait. Qui aurait envie de se faire une chose pareil ? La vie semblait n'avoir plus d'importance pour elle. Comme coupé du monde, elle voulait aller le rejoindre. Car ce qui peux causer cette cicatrice, c'est l'amour. Un coeur, ce ne peux être que ça. Mais pourquoi ? L'a t-il abandonné, l'a t-il trompé ? Cette fille avançait dans la rue. Personne ne l'abordait, tout le monde la laissait passer. Une fille qui a eu envie de se faire mal à se point, doit avoir une bonne raison et surtout ne doit pas vouloir parler. Encore moins à des inconnus. Mais certains avaient peur d'elle. Ses yeux gris, glacial, regardaient droit devant elle mais quand un passant croisait son regard, il avait envie de l'éviter, de le fuir. Les gens savaient qu'il ne fallait pas l'énerver. Qu'il ne fallait pas lui parler. Elle semblait renfermée, suicidaire. Les gens l'évitaient encore plus. Ne voulant pas de problèmes. Elle ne semblait pas s'en soucier...

    Gretchen. Voilà son nom. Comment je le sais ? Parce que c'est moi. Cette fille que tout le monde fuit. Mais qu'ai-je fais ? Ce n'est pas ma faute. Il est mort. Mais je n'y suis pour rien. Je ne voulais pas ça. Je l'ai su avant tout le monde. Ses parents sont morts avec lui. Accident de voiture. J'ai pleuré. Je suis morte avec lui. Mais merde, ce n'est pas de ma faute. Ce n'est pas lui qui conduisait et encore moins moi. Alors laissez-moi tranquille ! Je l'aimais. Jamais je ne lui ferais du mal. Et si ce n'est pas pour ça que vous me fuyez ou que vos yeux se posent sur moi avec une expression étrange, pourquoi ? Laissez moi tranquille... J'accélérai mon pas. Tournant à gauche et ralentissant. J'arrivai sur le stade. Je vis au dernier moment les garçons qui jouaient au basket. J'entrai dans le stade quand je les vis. Ils étaient plusieurs et après un panier ils me remarquèrent. Je m'apprêtais à faire demi-tour quand un deux m'interpella. Je plantais mes yeux gris sur lui mais il ne recula pas. Non. Au contraire un sourire étira ses lèvres. Il s'arrêta devant moi et observa mon visage. Je sentais ses yeux vert parcourir chaque traits de mon visage avec attention. Ses doigts vinrent pousser une mèche de mes cheveux noirs qui barrait mon visage. D'un geste rapide j'attrapai son poignet avec force. Je dis alors d'une voie menaçante et agressive.

    "Ne me touches pas !"
    « Du calme beauté... »

    Il reprit sa main après que je l'ai lâché et la massa pendant plusieurs secondes. Je plantai mes yeux gris dans les siens et je le sentis se raidirent légèrement. Mais un sourire étira ses lèvres. Ma mèche avait été poussée et découvrait maintenant tout mon visage. Il n'arrêtait pas de dévorer des yeux ce qu'il appelait "beauté". Mais tu fais fausse route, je n'aimerais plus personne, et encore moins toi. Ses yeux tombèrent sur les courbes de mon corps féminin. Il les suivit du regard et revint sur mes yeux. Je serrais les dents. Il m'énervait au plus haut point. Pourquoi lui ne me fuyait pas ? Vas-y pars. Ne réveille pas ma colère ou tu vas le regretter. Du bout des doigts il effleura ma joue et commença à se rapprocher pour m'embraser après un murmure.

    « Tu es si jolie... »

    Il se rapprochait de plus en plus de moi. J'étais en alerte rouge. Il allait m'embrasser quand il se plia en deux sous la douleur. Je venais de lui enfoncer mon genou dans le ventre. Il se pliai en deux, le souffle court, agonisant. La douleur déferlait en lui tel un serpent de feu. Je le regardai puis le poussai vers l'arrière en prononçant une phrase sur un ton agressif. Il retomba sur le sol et s'allongea sur le goudron. Déjà deux de ses amis s'approchaient pour l'aider. Le match de basket était arrêté, tout le monde me regardait avec étonnement. Je reculais de quelques pas, ne voulant plus avoir à faire à lui.

    "Je t'avais dit de ne pas me toucher !"


    Et alors ? Arrêtez de me regarder ! Personne ne lui résistait ? Et bah moi si. Et ça fait quoi ? Je ne suis pas normal. Je vous assure, il n'a rien. Il doit juste se calmer. L'hôpital est pas loin si vous tenez tant à l'y emmener. Le stade fut vide après quelques minutes de panique. Je me retrouvais seule une fois de plus. Mes cheveux étaient retombés avec douceur sur mon visage. Je partis m'assoir sur un banc, seule. Encore et encore. Pour toujours. Son visage en tête. Je ne pensais qu'à lui. Les larmes coulèrent sur mon visage. Je l'enfouis dans mes mains et lassai les larmes couler. Je me revoyais très bien, habillé comme je le suis maintenant, assise sur une chaise pendant un cour de français. Je n'avais en tête que son visage, qui ne mettais pas apparu aujourd'hui. Il n'était pas la, plus loin devant, au deuxième rang, près de la fenêtre. Sa chaise était vide. Je pensais à lui. Soudain le principal entre dans la salle. Je me lève et entends alors mon prénom. Je sortis de la salle sous les regards étonnés de mes camarades. Je suivis le dirlo, son visage était toujours là. Le directeur avec une expression nouvelle sur son visage. Mêlé de peur et de tristesse. Je me concentrai alors sur lui, sur ce qu'il allait me dire. Mais je ne savais pas, que ce serait ça.

    « Gretchen... Tu es la plus proche personne d'Alexandre... Il a eu un accident de voiture... »
    "Mais il y a ses parents..."
    « Ses parents étaient dans la voiture... Ils sont mots... »
    "Et Alexandre ?"
    « ... »

    La tristesse et la peur du directeur se comprenait mieux. Je fondis en larme. Comprenant le sort de celui que j'aimais. Je me rappelle m'effondrer sur le sol. Pleurant toute les larmes de mon corps. Une larme roula sur la joue du directeur. Il me releva et me serra contre lui. Au bout d'un moment je me revoyais le repousser. M'approcher de la porte et l'ouvrir, en sanglots. Elle claqua contre le mur et le professeur sursauta. Je pleurais toujours, tout les élèves me regardaient avec étonnement. Rien ne me touchait d'habitude. Et depuis que j'étais avec lui, le sourire avec remplacé le visage inexpressif que j'avais avant. Rien n'avait réussi à me faire pleurer jusqu'à maintenant. Le directeur parla avec le professeur qui se mit à rire. Un rire qui se stoppa vite pour laisser place aux larmes. Je pris mes affaires, tremblantes. Je vis alors le visage étonné du garçon assis à côté de mes affaires. Je pleurais toujours. Je me relevais, j'allais prendre mes affaires mais je fus déséquilibré et tombai sur le sol, inconsciente. Les larmes avaient laissés sur mes joues des traces ineffaçables. Tous se ruèrent sur moi. Je me réveillai dans l'infirmerie. Mon sac à côté de moi. Les amis d'Alexandre étaient à mes côtés. Ils me regardaient avec inquiétude. Je fus assez étonnée. Tous étaient touchés par sa mort, ils étaient blême et triste. Mais la plus touchée c'était moi. Je me relevai et vis toutes les têtes. Toute ma classe était là. Plus les amis d'Alexandre qui n'avait pas eu la chance d'être avec lui en cours. Sa mort avait arrêté mon coeur. Le lendemain, je voulu en finir avec ma vie en me suicidant.

    Je finis à l'hôpital puis on m'emmena ici. Maintenant je restais seule 24 sur 24, 7 sur 7. Je pleurais toujours, seule dans ce stade. Peut-être le garçon que j'avais frappé avait retenu la leçon, peut-être viendrait-il me frapper. Mais ce n'était pas sa présence que je sentais dans le parc. Une autre personne. Envahie par la tristesse. Je ne relevais pas la tête. Toujours cachée dans mes mains. Je pleurais les larmes qui me restait. Mes souvenirs me faisaient mal...
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MessageSujet: Re: Don't Touch ! [libre]   Don't Touch ! [libre] I_icon_minitimeDim 25 Oct - 10:34

    C'était la premère fois que j'esquissait un petit sourire depuis le jour tragique. Cette fille, si pâle, semblant si seule, style gothic, venait de frapper un gars, c'était marrant, ce fut le seul sourire que j'ai esquissé depuis cet accident, enfin, c'était pas vraiment un accident, c'était voulu sans le vouloir, le genre de geste qu'on fait sans reflechire et qu'on regrette toute sa vie. Ce sourire ne dura que quelques secondes, le temps de voir les gens sortir du stade en regardant la jeune fille. Je la regardais aussi, je sentais son déséspoir, elle était comme moi, dans le centre, je l'avais déja vu auparavent, mais son problème était different du mien, ca se voyait et ca se sentait, je ne pouvais pas la comprendre même si j'en avais vraiment envis. Je n'ai pas la force de comprendre qui que ce soit. Cette fille semblait être touché, tout comme je l'étais par sa mort ... sa mort à elle. je m'en voulais terriblement.

    Cette nuit d'inconscience, baigné par mes larmes et envahis par mon chagrin et mon sentiments de vengeance. Toutes ses insultes, je n'avais pas réfléchit, le fusil de chasse de mon père allait servir à autre chose qu'a tuer les pauvre slaipins qui eux n'avaient rien fait. Mais elle, elle avait rit, c'est ce qui m'avait fait le plus mal, je l'avais tué, de mes propres mains, avec le fusil de mon père, j'avais voulu finir mes jours après mais on m'en a empêcher.

    Maintenant, je me retrouve dans ce centre, je ne sais pas ce que je fous là, qu'est qu'ils croivent ? Que je vais guérir, je m'en veux trop pour ça. Il ne pourront rien faire, je ferais des efforts mais je suis convaincus que ce sera trop dur, trop dur d'oublier son visage, trop dur d'éviter de regarder cette cicatrice au bras qui me rappelait son rire mesquin et me donner l'envie de sauter d'un toit. Ce serait trop dur, mais je n'étais pas le seul dans cette situation, j'étais entouré de gens qui eux aussi avait mal, je venais de m'en rendre compte en voyant cette jeune fille, je l'avais déja vu à l'école, tête baissé, rongé par le chagrin, mais je ne lui avait jamais adressé, ni un mot, ni un regard plus appronfondis, ni rien.

    Les jours étaient longs dans ce centre, je ne faisait rien de mes journées à par écouter de la musique, mais là, j'en avait marre de la musique, c'était toujours la même chanson, j'avais abandonné mon MP3 au fond de ma tête d'oreiller et j'étais venus au stade regarder les autres jouer, être bien, rire & sourire, c'était trop injuste. J'aimais bien venire ici, contempler le terrain, mais il était beaucoup plus beaux quand il n'y avait personne. Puis cette fille est arrivé et avait réussit à les faire déguerpirs, le terrain avait retrouvé toute sa splendeur, ses petits coups de crayons sur le sol délimitant le terrain, c'était beau, même si je ne broyais que du noir. Ce terrain était beaux même avec la fille dessus, parce qu'elle ne bougeait pas, parce qu'elle semblait rongé par le chagrin, je mit ma tête entre mes genoux et sortit une boite de cigarette, ca allait meiux après chaque clope terminé, mais ca coutait cher, je l'allumais avec mon briquet et je soufflais la fumée, en regardant la fille, sans rien dire, j'aimerais tellement la comprendre, mais je ne pourrais pas ...
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MessageSujet: Re: Don't Touch ! [libre]   Don't Touch ! [libre] I_icon_minitimeMer 11 Nov - 18:13

    Il était là. Pas si loin de moi. Je sentais sa présence. Mais elle ne me gênait pas. Je pleurais encore. Je ne fais que ça de mes journées. Pleurer. Depuis ce jour. S'il avait été là près de moi, je serais heureuse. Je sourirais et je rirais. Mes larmes seraient des larmes de joie et non de tristesse. Les larmes cessèrent de couler et je relevais la tête. Mes mains tremblaient comme à leur habitude. Je posai mes yeux gris sur le garçon plus loin. Il semblait seul et triste. Je me redressai sur le banc. Je me rappelle encore ma dernière journée là-bas. Je pensais que personne ne m'aimait à par lui et pourtant.

    Dans cette infirmerie, il y avait toute ma classe. Même les filles qui étaient jalouses de moi. Tous savaient que j'allais mettre fin à ma vie. Tous. Quand je suis arrivée dans la cour, il y avait tout l'établissement. Sans vraiment faire attention à ce que je faisais, je me revoyais me jetant dans les bras d'un garçon. Le meilleur ami de Alexandre. Celui que je préférais dans la bande. Lui aussi savait. Il aurait voulu m'en empêcher. Me retenir, me soutenir. Mais ma place n'est plus parmis vous. Elle est avec lui. Je dois le rejoindre. Lui aussi n'aimerait pas que celle qu'il aime meurt. Je crois que je comprends maintenant.

    Je me levais, attrapant mon sac au passage. Je le pris en bandoulière et me dirigeai vers ce garçon là-bas. Je laissai mon sac tomber dans l'herbe et je m'assis à côté. Je n'avais prononcé qu'un mot en arrivant. Un simple mot.

    "Salut."

    Je fouillai dans mon sac et sorti une pochette à dessin. Je m'adossai au mur derrière moi et commençai à dessiner. Mon dessin était ce que je voyais. Ce garçon devant moi. Assis, une cigarette dans la bouche. Il m'avait donné envie de le dessiner. Mon crayon commença son chemin sur la feuille de papier. Après quelques minutes mon dessin prenait déjà forme. Dans peu de temps j'aurai fini. Je lui montrerais et pourquoi pas lui donner. Après, c'est comme il veut. A moins qu'il préfère parler ou partir. C'est lui qui voit. Pour l'instant moi je n'ai pas envie de partir. C'est sûr qu'il ne doit pas trop avoir envie de trainer avec moi. Mon maquillage a du couler sur mes joues, créant de grandes marques noires. Mais bon. Tant pis. Je n'ai ni miroir ni démaquillant et je n'ai pas que ça à faire.
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MessageSujet: Re: Don't Touch ! [libre]   Don't Touch ! [libre] I_icon_minitimeDim 22 Nov - 13:04


    La jeune fille commença à venir vers moi. Je ne chercha pas à partir, si elle voulait venir, qu'elle vienne. Un peu de compagnie ne me ferait pas de mal, même si comme d'habitude, je ne saurais pas quoi dire. C'était sans importance après tout. J'avais toujours ce léger sourire sur les lèvres, pauvre gars qui venait de se prendre un coup de genoux dans le ventre. C'était bien fait pour lui. Ca m'amusait de voir ça, le gars se la raconter devant sa bande mais incapable de se défendre face à une fille. J'imaginais la honte qu'il a dut avoir face à ses potes. Ca faisait longtemps que je n'avais pas sourit. Enfin bref,la fille était maintenant proche de moi et assise. Elle m'avait salué et je fit de même ;

    Salut !

    Puis je continuais de conssumer ma cigarette. La jeune fille sortit une pochette de dessin de son sac en bandoulière && commença à dessiner quelque chose. Je ne 'minteressait pas à ce qu'elle faisait, elle dessinait ce qu'elle voulait après tout, mais je mourrais d'envie de lui dire quelque chose, je le dit donc ;

    C'était très amusant ! Je revois encore la tête du type en train de détaler comme un lapin. A mourir de rire !
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MessageSujet: Re: Don't Touch ! [libre]   Don't Touch ! [libre] I_icon_minitime

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